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Jerem's Blog

22 juillet 2007

Lorena à Toronto

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Bon tout le monde ne la connait pas, Lorena c'est l'espagnole déjantée que j'ai rencontré dans la gare de RER de la fac en Espagne l'année dernière à Madrid. Bref, un phénomène, qui est venue passer 3 semaines dans une Ecole de Langues à Toronto. Malheureusement ayant un programme professionnel surchargé, et pas mal de transport en commun pour Toronto Downtown depuis le taf, on ne sait pas vu autant que voulu... Mais on a quand fait boites, bars, restos et ciné pendant 3 semaines. C'était bien cool de revoir un des membres de ma Spanish team de Madrid. Quelques photos du match de Baseball des Blues Jays au Rogers Center qu'on a vu ensemble.

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Tacones = Souvenir

Joder chica, fue demasiado rapido, espero que has aprovechado de estas tres semanas, nos vemos en Madrid o Paris, cuidate mucho, besos

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21 juillet 2007

Visites de mes parents à TO => 13-17/06

Un peu près au milieu de mon séjour au Canada, mes parents ont profité de ma présence à TO pour faire un voyage au Canada qui les emmenera de TO à Québec City en passant par Ottawa et Montréal. Donc on se retrouve pour 4 jours à Toronto, j'en ai profité pour prendre un jour de vacance et avoir un week end prolongé...

J'ai concocté un super planning pendant 4 jours pour que mes parents visitent TO et connaissent un maximum de la ville en peu de temps. Cette visite de mes parents va me permettre par la même occasion de faire des choses que je n'ai pas encore faites. Après ces 3 jours, je pourrais dire que je connais 3/4 de Toronto.

Samedi

ROM, eh oui ce musée m'avait tellement plu que j'y emmène mes parents encore une fois d'autant plus que la devanture de verre a été inaugurée et que de nouvelles salles sont ouverts. En fait pour agrandir le musée et le renauver/moderniser, un architecte a coulé une structure de verre dans l'ancien batiment, le résultat est assez spectaculaire car les parois de l'ancien batiments cotoient les parois de la structure de verre. Un sacré tour de force pour les ingénieurs. Les nouvelles salles sont dédiées à l'art Japonnais pendant le temps des Geishas...

Après cette visite culturelle, on file à la Casa Loma, un chateau qui surplombe Toronto juste derrière ma maison. C'est assez réputé car ce chateau a été construit par le même architecte qui a construit the Old City Hall the TO et pour un richissime homme d'affaire de Toronto qui a fait fortune en profitant des vertues hydroéléctriques des Chutes du Niagara. L'entrée est très chère mais on passe facilement 3h à visiter ce chateau immense. C'est pas exeptionelle, mais pour Toronto c'est vrai que cet aspect vieillot est sympa. Les pièces sont belles, les rares meubles sont bien conservés, mais ce qui est cool ce sont les chemins souterrains qui mène aux dépendances, le garage, et la tour qui offre une vue sur Toronto inédite. Donc voila c'est une bonne petite visite mais rien de bien extraordinaire.

Pour finir cette journée, je souhaite offrir le plus beau spectacle de Toronto à mes parents: Toronto de Nuit depuis les Iles. On part donc vers 18h pour les Iles, une bonne promenade, et on rentre au coucher du soleil pour que mes parents voient Toronto illuminé. Le soir, on se fait un Richtree pour se remettre de cette première journée.

Dimanche:

C'est parti pour une journée de visite de Toronto à pied. En une journée on se fait Yorkville, Yonge Street, Old City Hall, Eaton Center, New City Hall, Osgoode Hall, et Parliament of Ontario. On est rentré partout, même la ou je pensais que c'était interdt et finalement j'ai découvert pas mal de chose... Sympa.

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Lundi

Shopping et la CN Tower. Beaucoup de monde est sorti de la CN Tower très déçu, je me dis donc que ça doit pas être super phénoménal, pourtant vue de dehors ça m'a l'air impressonant... Bref, je me ferais une idée en haut à 400m d'altitude... 2h après, youhou, c'était super sympa, je me suis éclaté, c'est impressionant sans être impressionant, les sensations sont la mais on ne se rend pas compte de la hauteur. Le sol de verre par contre est trop fort, on est sur un sol transparent à 370m d'altitude, le vide en dessous... C'est énorme.

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Et voila un week end bien sympatoche en famille...

21 juillet 2007

Sous les pavés... La plage

Le week end du 21 et 22 Juin, après un mois non stop de visites, je me suis accordé un week end tranquille. Samedi pépere à trainer au pieu et à faire un peu de ménage. Le soir on a été manger Indien sur College Street sur Little Italy, très mignon et dynamique le soir. Puis ensuite, après avoir attendu 3 plombes une con****, on a été en boite "The Mod", très British, que du rock anglais... Martin sauve la soirée comme dab...

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Le Dimanche, j'ai été rejoindre Alex pour se bouger un peu. Au programme la Gay Pride, il parait que ca vaut le détour car la gay touch est assez importante sur Toronto... Après Paris et Madrid, on va voir comment ca se passe sur TO. Bah franchement super déçu, quelques chars, un peu de musique mais rien de comparable avec Paris et bien loin de Madrid... Voici quelques photos:

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Bref, après un défilé haut en couleur, on se barre à la plage... Et oui, à Toronto y'a la plage, il faut prendre la voiture pendant 10 minutes sur Lakeshore et on arrive à une immense étendue de sable et de verdure super agréable par beau temps. Le Lac fait office de mer et franchement il joue bien son rôle, la temperature doit être comparable à celle de Cherbourg en plein été. Ah oui, la je ne vous parle pas d'une plage du style Paris Plage, je vous parle d'une plage vraie et véritable... Avec au moins 50 terrains de Volley Ball, et une étendue de sable d'environ 400m de long. Un vaste espace de verdure derrière la plage joue aussi le rôle de parassole pour pas mal de familles. Donc voila 3h de pause, à dormir au soleil en écoutant les vaguelettes s'échouer... Que du bonheur à 10 minutes de TO. Quelle ville peut se targuer d'offrir des endroits aussi agréables que les Beaches ou les TO Islands... Une pause en pleine ville.

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Pour se remettre de cette après midi pénible et exténuante, on décide avec Alex d'aller manger un morceau à la Distilery, un quartier anciennement industriel sur King et Parliament, mais qui a été desafécté et transformé en quartier d'art, de resto et de boutique fashion dans un décor de briques rouges et d'usines désaféctéés. Super mignon. A faire sans aucun doute.

21 juillet 2007

Samedi 9 et Dimanche 10 Juin => Montréal pendant le GP de F1

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Après un rapide retour sur Toronto, me voila repartis le vendredi 8 Juin, toujours accompagné d’Alex et Angela (qui va rejoindre son bf) sur la route du Nord canadien. Mais cette fois nous dépassons Ottawa pour filer vers Montréal… La deuxième ville francophone du Monde après…PARIS !! Et oui, les petites villes de provinces pourront repasser lol !!

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Nous avons décidé de partir visiter Montréal ce week-end car c’est le GP de F1 de Montréal pendant 4 jours. Tous le monde nous a dis, il faut y aller à ce moment c’est la ville en folie… 400 000 personnes sont attendues pour fêter l’automobile… On arrive le vendredi soir sécher par le voyage, petit B&B sympa avec terrasse et gérant trop fort. Juste le temps de prendre une douche (il fait une chaleur insupportable 36°), et nous voila parti en quête d’un resto. On rencontre un couple de Québécois sur le chemin qui nous conseille un resto Ethiopien !!! On dit Banco, personne n’a jamais testé alors pourquoi pas. Petit resto super sympa, et finalement très bon, c’est assez chelou, de la viande cuisiné en sauce que tu dois manger avec tes mains grâce à des rouleaux de mais… A tenter ! Au milieu du repas que l’on prend sur la terrasse, grosse tempête, on reste trankilou sous la bâche pour prendre l’air frais… Après un bon repas, on décide de prendre un taxi pour monter au Mont-Royal que j’ai déjà fait lors d’un business trip. De nuit c’est tout simplement MAGIQUE. Malheureusement avec la pluies c’est pas terrible, tant pis on y retournera de jour demain. Pour aujourd’hui c’est fini, on part se coucher. Réveiller à 5h du matin, envie de gerber, lol, un petit footing et op c’est bon je me recouche trankilou.

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Samedi matin, on se fait le vieux Montréal, vraiment trop mignon, les églises y sont tout simplement magnifiques, et les rues toutes pavées font raisonner des bruits de France… Tellement agréable.  Après avoir flâner dans les rues désertes (il est tôt) du vieux Montréal, on se décide pour visiter

la Cathédrale

de Montréal ou Céline Dion s’est mariée et ou elle a baptisé son gamin René-Georges MDR. Puis on enchaîne sur la plus vieille maison de Montréal, qui appartenait à un des premiers gouverneurs de la ville. Quelques photos de l’hôtel de ville grandiose. Il est temps de passer à table sur la place Jacques Cartier si agréable lorsqu’il fait beau. Crêpes et verre de cidre s’imposent. Nous voila reparti pour la partie centrale de Montréal. On passe d’abord par les quais, et la en demandant notre chemin deux flics nous conseillent de faire l’expo sur le corps humain. On va se renseigner, et on se motive pour le lendemain matin. A partir des quais, on remonte vers le Boulevard René Lesvèques, et en direction du Mont Royal, grâce aux indications du gérant du B&B on enchaîne toutes les attractions du GP. Les rues Peel, Mc Gill et autres sont piétonnes et remplis de stand avec de

la Musique

, des défilés de mannequin, des grosses bagnoles partout… Bref, que du bonheur. Puis on trace tout droit pour gravir le Mont-Royal… 10 minutes d’escaliers et nous voila sur le toit de Montréal. On redescend et on va se boire un coup dans un pub près de la rue Sainte Catherine. Puis on rentre, douche et op c’est partie on rejoint Angela et un groupe de pôte pour tous bouffer ensemble et sortir en boite. Bah Montréal pendant le GP c’est énorme, les rues sont bondées, noires de monde, les boites sont pleines, y’a de l’ambiance partout, c’est super sympa. Après quelques heures de déhanchés, retour au B&B pour dormir un coup.

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Dimanche matin, on mate la finale de Rolland Garros en prenant la douche. Puis après un bon petit dej, on part pour l’expo tant décriée « Le Monde du Corps ». Les flics de la veille nous on dit que des associations avaient porté plainte contre le gars qui a crée cette exposition, et que c’est un succès dans le monde entier avec 20 millions de visiteurs. Sur les photos on voit un corps mais sans peau, juste avec les tissus et les muscles et les os. Au début je me suis dis ca va être un cours de bio en accéléré… Bah oui mais quand on rentre dans l’expo, le dépliant nous explique que le Dr Gunther von Hagens à l’origine de cette idée et de cette exposition présente à travers de 20 corps humain la complexité du corps humain préservé grâce à un procédé révolutionnaire appelé plastination. En fait c’est beaucoup plus complexe que du formol : à la mort de la personne, pour conserver l’aspect visuel du corps tout en le rendant malléable pour une exposition, il faut plonger le corps dans une série de liquides et injecter du plastique liquéfié dans les tissus humains. Oui oui, vous avez bien lu, les corps présentés sont des corps d’humains qui ont vécu et qui sont mort. Grosso modo, 20 corps sont présentés, des hommes, des femmes, des vieux des jeunes, des athlètes, une femme enceinte avec un bébé (je suis resté bloqué devant la vitrine, grosse envie de gerber), un obèse… Bref, on peut voir le corps de pas mal de type d’humains différents, c’est génial ! Les corps sont exposés de différentes manières, pour que le visiteur voit toutes les facettes. Un des corps a été coupé en lamelle, un autre est un homme tiroir. Il faut savoir que toutes les personnes qui participent à titre posthume à cette exposition, ont signé une feuille de leur vivant disant qu’une fois mort j’aimerai faire l’objet d’une exposition sur le corps humain. Une des décharges est signée de la main d’une Française de Rennes en 1999. Outre les corps, on peut observer des parties du corps humain, avec des explications détaillées sur le fonctionnement de chaque partie. On peut voir des cerveaux touchés par hémorragie, des poumons de fumeurs, des embryons à différents stades de développement, des vessies, des estomacs, des fois atteints de syrose, bref tout un tas de truc qui te permettent à la sortie de prendre des bonnes résolution pour le repas suivant… Pas d’alcool, pas de gras, pas de clope, euh en fait j’ai trop la gerbe pour bouffer. Après cette exposition franchement décalée mais tellement instructive, on file se balader sur les quais pour écouter les F1 tourner sur le circuit Gilles Villeneuve : impressionnant rien qu’au bruit. On se balade encore dans le vieux Montréal, boutique de souvenir, puis on rentre tranquillement à pied en passant par la rue Ste Catherine. Après 5 minutes de repos sur la terrasse du B&B, c’est parti pour le retour sur TO. Demain c’est boulot…

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16 juillet 2007

Ottawa - 2 et 3 Juin

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Premier grand voyage, Ottawa est la plus petite des grandes villes américaines... Capitale fédérale, elle regroupe tous les batiments et les services du gouvernement... C'est une ville qui est rempli de fonctionnaires... Mais qui regroupe aussi un énorme parc technologique situé à Kanata avec de très grosse entreprise comme Adobe, Acatel, Nortel... Donc à priori une ville dynamique... Pourtant c'est une ville super calme et très sympa à vivre, loin du stress de Toronto, les gens vivent à leur rythme, on sent une véritable difference... On a décidé d'aller se poser dans un B&B, un peu à l'écart du centre ville.

Le samedi on se lève tôt pour aller faire le Parlement, énorme batiment qui surplombe la rivière qui sépare Ontario et Québec... Et oui Ottawa est moitié au Québec moitié en Ontario, séparé par le Pont Alexandra. C'est pour ça que c'est la capitale fédérale, car elle fédère les deux plus grosses régions du Canada... C'est le rassemblement entre Français et Anglais. C'est génial car tout le monde est bilingue, c'est super apréciable. Donc le Parlement, monument imposant et magnifique, il abrite une bibliothèque magnifique... La visite guidée, 2 heure nous permet d'en apprendre beaucoup sur le fonctionnement du Canada. Les deux chambres fonctionnent comme en Angleterre, les partis se font face comme en Angleterre, un représentant est élu pour diriger les cessions... Surprenant, le gouvernement en place n'a pas la majorité ce qui est une première au Canada. Surprenant (bis), la Reine d'Angleterre a un droit de regard sur toutes les lois qui sont votées au Canada avant qu'elles soient promulguées... Le parlement est séparé en deux ailes, chaque chambre à son aile. La Tour qui surplombe le tout a été construite après, c'est la Tour de la Paix. On a une belle vue sur Ottawa à 110m de haut.

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L'après midi on descend faire les écluses du Canal Rideau c'est une belle promenade, on passe le long du Chateau Laurier, devenu un hotel de luxe... Ce sont les premiers batiments historiques du Canada que je vois... Vraiment sympa. Après une bouffe sur Elgin la rue principale d'Ottawa, on file au Musée des Civilisations: une institution au Canada car il retrace toute l'histoire du pays. Et finalement, ce musée s'avère très enrichissant, on y apprend que les indiens sont donc les Premiers Peuples. Les Vikings sont les premiers à venir s'installer au Canada. Puis petit à petit les Italiens, les Français (Champlain, Cartier) et les Anglais s'y installent par vague d'immigration et par vague de découverte... Les français remontent le St Laurent et fondent Québec et Montréal... Les galeries des Premiers Peuples sont impressionantes, ils expliquent comment ils resistent au froid, comment ils s'organisent... Et on évolue dans un veritable labyrinthe qui recrée l'époque moderne avec les premières presses, laverie, marchands... Super cool...

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Le soir, la ville est en feu... C'est la finale de la Stanley Cup en Hockey, les Senators d'Ottawa sont en finale, et sont menés 2 matchs à 0 contre une équipe de Floride. Ce soir ils gagneront et ce sera la fiesta pendant 3 heures... Rues fermées et glaxons à bloc...

Le Dimanche, on se décide pour partir au Parc Omega, un parc ou l'on découvre la faune et la flora canadienne à bord de notre propre voiture avec les animaux en liberté que tu peux nourir... ENORME... Bisons, loup, caribous, orignales, sangliers, et ours... Trop sympa... Assez chaud pour la bagnole car des fois les animaux te montent dessus mais nous on a rien eu lol... Heureusement voiture de loc...

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Moi je suis resté le lundi car j'avais envie d'en profiter... Donc j'ai visité le Musée Canadien des Beaux Arts, ça m'a pris 4h et c'est le plus beau musée de peinture du Canada, il vaut vraiment le détour. On y retrouve toute la peinture canadienne, toute la peinture des Premiers Peuples. Et énormement de peintures européennes Matisse, Monet, Cézanne, Le Gréco, Velzaquez... Il y a de tout... Superbe.

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16 juillet 2007

3 week end pour connaitre TO à fond

Salut les amis, après quelques temps de repos, je reprends du service pour vous faire partager mes découvertes Nord Américaines... Je recommence donc à partir du mois de Mai... Un mois sous le signe de TO... Avec trois week end entièrement dédiés à Toronto.

11 et 12 Mai

Pendant 2 jours, je me suis baladé à pied dans Toronto Downtown afin de prendre définitivement mes marques dans cette ville très acceuillante, riche et active... Une ville très américaine, parfait pour un petit parisien en mal de grandess villes... Le coeur de TO est donc appellé Downtown, appelation Nord Americaine pour définir le Centre Ville... TO Downtown est donc une zone qui s'étend de Bloor Street au Nord jusqu'au bord du lac au Sud et de Bathurst Street à l'Ouest à Parliament Street à l'Est... Yonge, Bloor et Queen Street sont les artères principales bordées de magasins, elles sont très agréables à parcourir. On retrouve Eaton Center et the Bay les deux malls center de TO sur Queen... Juste à l'angle du Eaton Center, un batiment ancien nous rappelle l'air Victorienne, il s'agit du Old City Hall aujourd'hui une court de justice... Et oui car à 200m, sur une place géante, un batiment s'èléve en arc de cercle, le City Hall de TO, construit en 1960 il est encore moderne d'aspect... Plus loin commence le Entertainment District qui s'étend jusqu'à King Street avec des centaines de bars, boites et pubs sympa... TRès vivant le week end cette zone est super sympa. Sur Bloor, on retrouve le ROM avec sa facade de verre ultra moderne, et à deux pas on plonge dans le quartier chic de Yorkville, grosses bagnoles et boutiques de luxe à gogo... Beaucoup plus dans le sud, entre Yonge et Bay, on est dans le Financial District, que des buildings en majorité siège des grosses banques canadiennes: BMO, TB, RIBC... C'est très impressionant au début puis on s'y fait... On retrouve évidemment les cabinets d'audit Deloitte... Si vous avez faim pendant votre visite, rien de mieux que le Richtree, un restaurant marché dont le concept m'étonne encore après 4 mois passé à TO, ou alors le Food Court du Eaton Center ou l'on peut manger de la nourriture du monde entier...  Pour se déplacer, le métro est agréable, mais les street car vieillots ou les bus ne sont pas à négliger... Le réseau est assez bien fournis mais les embouteillages comme dans toutes grandes villes sont présents...

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Sans oublier les écureuils qui ont colonisés les parcs de TO!!

19 et 20 Mai

Un long week end avec le lundi fermé pour cause de Queen's Day... La fête de la Reine d'Angleterre, et oui il ne faut pas oublier que le Canada n'a eu son indépendance totale qu'en 1993, et que même aujourdh'ui la reine doit lire les lois avant qu'elles soient promulguées, oui oui c'est dans la constitution... D'ailleurs on retrouve Elisabeth sur les billets et les pièces de monnaies...

Donc, au programme de ce week end, le plus grand musée de TO: le ROM, le Royal Ontario Museum... Il abrite une galerie de dinosaures, une galerie "animalerie", une galerie Egypte, une galerie sur l'Antiquité, une galerie retrassant l'Histoire Européenne à travers les différences de styles (baroque, roman...), une galerie sur les Inuits et l'art des Premiers Peuples (nom officiel et historique des indiens du Canada), une galerie sur l'art indiens d'Amerique du Sud et une galerie sur l'art Asiatiques (Chine, Corée, Japon)... Bref, un paquet de truc à visiter, et au bout du compte 6h de marche dans un musée assez époustouflant et très enrichissant... L'art du Japon, d'Amerique du Sud, et des Premiers Peuples n'a pas sont pareille en Europe... Pour ce qui est du reste, c'est intérréssant mais y'a mieux en Europe...

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Après un dimanche passé au lit... Le lundi, nous avons discuté avec ma collègue Alex d'aller aux Toronto Islands... En face de TO, sur le lac, à 25 minutes de bateau, il y a une bande de terre bordée de plage, avec de grands espaces verts, hyper agréables pour se balader, se poser pour les picnics... Interdits aux voitures, un vrai bonheur, le paradis à 10 minutes de TO... On se croit à la mer ou en vacances pendant une journée... Et quand on rentre le soir... Attention aux yeux, la vue sur TO est MAGNIFIQUE... Totalement magique, mon coup de coeur.

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26 et 27 Mai

Week end musée avec sur deux jours le AGO, Art Gallery of Ontario, qui présente l'art moderne Nord Américain... Très décevant, les salles sont fermées en grande majorité car le musée est en cours de modernisation... Heureusement une petite salle présente les premières oeuvres du Groupe des 7, les 7 artistes qui ont fait naitre la peinture canadienne, en s'interressant à la nature du Canada et en peignant les indiens et inuits... Une exposition temporraire sur l'artiste Emilie Carr finit de m'en apprendre plus sur l'art canadien... Cette femme a été la première à peindre la vie des premiers peuples et à les valoriser eux et leur culture... C'est une sorte de promotion des Premiers Peuples, très controversée au début, aujourd'hui considérée comme un des plus grands artistes canadiens... Très décalée, ses tableaux sont pleins de végétations... Très beau... Ah oué sinon il y avait une expo assez chelou, la seule qu'on pouvait prendre en photo... 

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Le dimanche, je me suis fait dans un tout autre style le Hockey Hall of Fame... Le temple du Hockey sport inventé par les Canadiens, qui rassemble les foules... J'ai jamais vu de match de ma vie, et franchement j'y vais en me disant oué ca va me souler... Bah en effet, rien de bien extraordinaire, lol, à part la Coupe Stanley véritable mythe en Amérique du Nord, c'est comme la Ligue des Champions chez nous... Mais bon sinon, à part Raymond Bourque que je connais à travers les sketchs sur les Québecois... Je navigue à vue pendant 2 heures dans ce musée... LOL, à faire par temps de pluies, au moins on apprend à marquer des buts, et à arreter des palets, on se marre bien, surtout quand t'es une merde... Sinon, ah oui, on peut commenter un match, avec la vitesse, laisses tomber, y'a un but et toi tu commentes le but précedent...

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21 mai 2007

Sarko: un sacré destin

A 19h50, Jacques Chirac le félicite et lui passe Bernadette. A 19h55, c'est Ségolène Royal qui, bonne joueuse, l'appelle à son tour. A 20 heures, ses fils Pierre et Jean sont en pleurs. A 20h5, George Bush est le premier des chefs d'Etat étrangers à saluer sa victoire.

Plus de 53 %. Nicolas Sarkozy devient le sixième président de

la Ve République.

Son succès le hisse au niveau du général de Gaulle et de Georges Pompidou. Depuis cinq ans, il faisait la course en tête. Il n'a écouté que son intuition sur la rupture que souhaitait

la France. Dès

dimanche soir, il annonce qu'il veut la rassembler au-delà des clivages pendant que, pour Ségolène Royal, au sein du PS, le combat continue.

T oujours le même mystère à cet instant où la clameur des partisans recouvre tout, où la fièvre occupe tout l'espace, sauf le coeur de celui qui se retrouve là, soudain solitaire dans un monde surpeuplé. Plus de 53 % des suffrages des Français. Le combat d'une vie et le temps, un instant retenu. Nicolas Sarkozy a su avant les Français qu'il était, à 52 ans, le sixième président de

la Ve République.

Les premières estimations lui ont été transmises vers 18 heures. Et puis les sondages, tous ces sondages qui, sans exception, lui annoncent son élection depuis le mois de janvier. Il ne pouvait s'empêcher d'y croire quand il confiait imprudemment : « Je la sens bien, cette campagne », ou quand il prenait un ami par l'épaule, lui murmurant : « Cette fois, je crois que c'est possible. » Et sa mère, Dadu, qui calme l'enthousiasme au soir d'un premier tour déjà incroyable : « Il n'est pas encore élu. » Et cette petite insolence quand Jacques Chirac, ce soir-là, le félicite. Il se réjouit que le président ait pu installer quelqu'un de sa famille politique et lance : « Bonjour à la plus rebelle de la famille », à destination de Claude Chirac, qui n'a jamais cessé de lui résister. Et puis cette accélération entre les deux tours où, par superstition, ses amis baissaient la voix pour en parler à mesure que passaient les jours : « Mais qu'est-ce qui pourrait l'arrêter ? » Rien ni personne n'a pu l'arrêter. Il est là et il est 20 heures, et c'est cette minute suspendue qui compte : le rideau se déchire sur un homme qui n'est déjà plus tout à fait celui que les siens ont connu : il est président de

la République

, à cet instant-là seulement.

Dans son livre « Le pouvoir et la vie », Valéry Giscard d'Estaing ne veut relater aucune émotion, « ne voulant pas transformer en événement historique ce qui n'était que la conclusion naturelle d'un processus électoral ». On prête à François Mitterrand d'avoir soupiré en 1981 : « Quelle histoire ! » En 1995, Jacques Chirac, lui, se laisse emporter, comme toujours, par les mains qui se tendent. Il ne s'arrête pas sur lui-même. C'est Bernadette qui murmure : « Je regrette seulement que son père ne soit pas là pour voir. »

La solitude du pouvoir . 

A quoi, à qui a-t-il donc pensé, Nicolas Sarkozy, dimanche à 20 heures ? Quelles images d'une vie possédée par la politique, sacrifiée à elle parce que, dès l'instant où il l'a choisie, à 18 ans, il a considéré qu'elle devait lui apporter le plus, l'inatteignable ? A son grand-père peut-être, la première référence, le socle d'une enfance malmenée ? A sa mère, dont il voulait faire le bonheur dans une sorte d'inversion des rôles ? Nicolas Sarkozy déteste l'introspection et les retours sur soi-même. Mais sans doute défile en accéléré une vie de creux et de bosses. Une vie qui s'achève et qui recommence. Bien sûr, il y a l'euphorie, mais elle se lit d'abord dans les yeux brillants des autres. Lui, alors que les messages, le téléphone épuisent ses dernières forces - dès samedi, son cabinet organisait la « plage horaire » des félicitations des chefs d'Etat étrangers, Bush, Moubarak, Mohammed VI... -, il a pris cette espèce de gravité que communément on appelle la solitude du pouvoir, mais qui intériorise l'énormité de cette aventure démentielle qu'est la conquête de l'Elysée. Depuis plusieurs jours, il surprend et émeut ceux qui le connaissent depuis toujours par une sorte de froideur indéfinissable, un regard qui se pose sur des ailleurs incertains. « Il n'est pas euphorique », remarquait son fils Jean à la fin du meeting de Montpellier, jeudi dernier. La veille, pendant le dîner qui réunissait les siens au restaurant Caviar Kaspia, place de

la Madeleine

, à Paris, à l'issue du débat télévisé avec Ségolène Royal, il confiait que maintenant qu'il était arrivé si près du but il avait l'impression qu'il n'y avait plus d'exaltation. Comme si, à force de trop vouloir ce bonheur, il en mesurait avec une lucidité muette la vanité. Jeudi, invité de RTL, alors que Jean-Michel Aphatie lui demandait s'il était favorable à la transparence sur la santé du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a pris un moment pour expliquer ce qu'avait dû ressentir François Mitterrand en 1981, quand, aussitôt élu président de

la République

, il découvrit qu'il avait un cancer de la prostate avec métastases. « Le combat d'une vie », dit-il, et puis la maladie. Et le candidat de l'UMP eut ce mot : « La vie, ça peut être lourd y compris quand on est président. » Un accent de sincérité qui faisait peut-être écho chez lui à d'autres soucis. Il est arrivé au rendez-vous de sa vie et, comme ses prédécesseurs, il le paie si cher ; d'abord de la lassitude de sa femme, Cécilia, épuisée de l'avoir accompagné là où il voulait aller, mais où elle-même n'est pas sûre de vouloir être parce que le prix, justement, en est trop élevé. Trop de coups feutrés ou pas dans cette campagne dont elle est volontairement restée publiquement absente. L'impression d'être cernée par ceux qui dissèquent le moindre de ses gestes et la volonté de préserver sa liberté pour ne pas être enfermée dans un monde politique que, pour elle, trop de batailles et d'épreuves ont noirci.

Peu après l'avoir rencontrée, alors qu'il la surprenait déjà par sa ténacité, par sa capacité à venir à bout de toutes les résistances, que s'esquissait leur couple si incompréhensible pour les autres, il lui avait promis qu'ils monteraient ensemble les marches de l'Assemblée nationale. Ils l'ont fait en 1988. Cécilia Sarkozy l'a accompagné jusqu'aux marches de l'Elysée. Elle l'a protégé parce qu'il avait toutes les pressions sur les épaules. Lui, il lui disait que tout serait plus facile quand il serait du « côté soleil ». Vingt années de promesses.

A deux reprises, après l'échec d'Edouard Balladur en 1995 et après sa propre défaite aux élections européennes de 1999, elle aurait voulu qu'il abandonne, qu'il fasse autre chose. Mais elle se ressaisissait très vite parce qu'elle savait que là était sa vie, qu'il n'en concevait pas d'autre et qu'il devait aller au bout de son ambition.

En course depuis 2002. 

Il y pensait depuis toujours ; il s'en est donné les moyens depuis 2002, faisant mentir toutes les règles. On lui disait que l'alternance serait inévitable après douze ans de mandat de Jacques Chirac. Nicolas Sarkozy a déroulé le fil de son destin comme si rien ne pouvait l'inquiéter vraiment. En 2002, revenu au premier rang de la campagne de Jacques Chirac, il se battait pour Matignon sans croire un instant que le président l'y laisserait entrer, puisqu'il a toujours su qu'il ne se résignerait à accepter sa supériorité sur les autres qu'au dernier moment, quand il aurait franchi tous les obstacles. Alors pourquoi Matignon ? Parce qu'il voulait, disait-il, « sortir du peloton », se poser en interlocuteur du président quand tout le monde lui disait qu'il n'obtiendrait rien dans le rapport de forces permanent qu'il voulait instituer. Finalement nommé à l'Intérieur, numéro deux du gouvernement, il fait en 2002 de

la Place Beauvau

une entité autonome et capitalise sur la première préoccupation des Français, la sécurité. C'est là qu'il commence à comprendre que

la France

est exaspérée, comme il dit, qu'elle a besoin qu'on lui parle haut et clair, qu'on lui parle d'autorité et d'effort. En

2004, l

'affrontement est rude avec Jacques Chirac. Le président sait qu'en le laissant prendre le parti qu'il a créé il lui fait faire un pas de géant. Nicolas Sarkozy est de la même école que le chef de l'Etat : il est convaincu qu'un destin ne se construit qu'avec un parti politique. Chirac a compris à peu près ce qui l'attendait, mais il n'a personne à lui opposer. Et puis il croit toujours que Nicolas Sarkozy finira bien par s'effondrer parce que, décidément, il n'a pas la stature d'un homme d'Etat et que, surtout, ses idées sont trop éloignées de celles des Français. C'est le célèbre « Je décide, il exécute » de juillet 2004. Nicolas Sarkozy quitte le gouvernement, comme le lui impose Jacques Chirac, pour pouvoir prendre l'UMP. Mais alors pourquoi revenir au gouvernement quelques mois plus tard, après l'échec du référendum sur

la Constitution

européenne ? « Pour préserver l'unité de la majorité », explique-t-il. En mars 2006, Nicolas Sarkozy pense avoir déjà déblayé le terrain : « Les choses s'éclaircissent. » « On dit que je suis un piètre stratège, mais qu'est-ce que ce serait si j'étais bon ? » claironne-t-il. Les émeutes des banlieues ne l'ont pas emporté, le CPE et l'affaire Clearstream ont abîmé les ambitions de Dominique de Villepin, le seul dont il aurait pu avoir peur. « Il s'est laissé tourner la tête , analyse-t-il à la même époque. Il ne pense qu'à moi. Rien n'est le fruit du hasard. » Lui objecte-t-on qu'il est parti trop tôt, il réplique qu'il faut démontrer sa force et son énergie loin de l'élection et que la rupture doit marquer les esprits s'il ne veut pas être le sortant de l'élection présidentielle. « Je n'ai rien à perdre. Je veux changer les choses. Je suis prêt. Je n'ai pas d'états d'âme. » Il répète cela en boucle. En septembre 2006, il est en campagne. De temps en temps, il regarde en arrière, il aligne les trophées de ceux qui auront été pressentis pour le faire chuter : « Juppé, Douste-Blazy, Fillon, Raffarin, Michèle Alliot-Marie, Villepin... Et même Gaymard ou Delevoye, tous à un moment ou à un autre étaient censés me combattre. » Et l'autre jour il les a tous accueillis à son meeting de Bercy. Ils étaient tous là, certains avec leurs rêves perdus mais, au fond, ils saluaient l'artiste. Il avait réuni sa famille politique et il n'était pas seulement content de les voir désormais dépendre de lui. Parce qu'il n'est pas tourné vers le passé, il est même prêt à leur céder plus qu'on ne croit. Il a toujours su que le rassemblement des siens lui était indispensable pour gagner. Il y a consacré le temps qu'il fallait, à la différence de sa rivale, n'en négligeant aucun, pour aujourd'hui et pour demain, de Jean-Pierre Raffarin qu'il aidera pour le Sénat à Philippe Séguin auquel il penserait pour

la Chancellerie. Le

21 mars, il est soulagé. Jacques Chirac annonce qu'il ne se représentera pas. Il ne veut même pas le regarder à la télévision. Il trouve sa déclaration « très bonne, digne et sans ambiguïté ». De Chirac il a tant attendu. Mais ce jour-là il est vraiment libéré. Il est dans son histoire. Seul.

Sur un décor planté dans sa tête, avec les hommes qu'il voulait autour de lui - beaucoup, parmi lesquels bien peu ont vraiment compté, mais il aura toujours feint d'avoir besoin de tous -, Nicolas Sarkozy a pris tous les risques. Ce devait être sa marque .

« Mozart de la politique ». 

Pour le comprendre, il faut peut-être relire l'introduction de la biographie qu'il a consacrée à Georges Mandel en 1994, alors qu'il n'était indispensable qu'à Edouard Balladur : il avait choisi celui qu'on surnomma, comme lui, le « Mozart de la politique » justement parce qu'il avait le goût du risque. « Il est mieux qu'exemplaire, il est extrême , écrivait-il. Dans un monde où l'on voudrait nous imposer à toute force la couleur pastel, où la passion doit s'habiller de tant de subterfuges, à défaut de pouvoir la vivre au grand jour, au moins qu'il soit permis de la décrire. » Treize ans plus tard, Nicolas Sarkozy vit sa passion politique dans des couleurs fortes. Les études qualitatives qu'il a commandées à l'institut Ipsos l'ont convaincu que la campagne se gagnerait à droite, au peuple. Passe encore pour le premier tour, se résignent les plus sceptiques. On sait que Nicolas Sarkozy est hanté par la tragédie de Lionel Jospin, défait au premier tour en 2002. Il faut bétonner sa famille, bétonner son camp. Ses amis frémissent quand il parle d'identité nationale, ils reconnaissent aujourd'hui qu'ils avaient tort d'être horrifiés quand il affirmait que c'est peut-être à ce moment-là qu'il a rattrapé les électeurs qui dérivaient depuis vingt ans vers le Front national. Ce discours-là, il l'a construit et se l'est approprié en discutant avec Henri Guaino, le rédacteur de ses discours. Un couple est bizarrement né dans cette campagne où chacun a pris et donné à l'autre. Nicolas Sarkozy s'est aperçu qu'il prononçait des mots dont il n'avait pas l'habitude et que ces mots-là étaient compris. Il pouvait lire des vers de Victor Hugo ou des extraits du « Cimetière marin »... Une sorte de mélopée française qu'il pouvait acclimater sans être ridicule devant des foules immenses. Un jour, il a confié qu'il avait rêvé la nuit de la lettre que Guy Môquet écrivait avant d'être fusillé, craignant de l'oublier dans son meeting du lendemain.

Pour le second tour, c'est lui et lui seul qui a refusé de revenir sur les thématiques qu'il avait imposées au premier tour. On lui parlait de François Bayrou, il estimait que sa force avait été de réduire le Front national alors qu'on lui expliquait quelques jours plus tôt que Jean-Marie Le Pen pourrait renouveler son exploit de 2002. La révolution politique lancée par le président de l'UDF le faisait sourire. Il cherchait le « produit redoutable » qu'on lui promettait dans une alliance du PS et de l'UDF qu'il jugeait parfaitement improbable dès le 23 avril au matin. Depuis, il a encore affiné ses certitudes : le dépôt des candidatures pour les législatives est fixé au 18 mai. Il ne voit pas comment en dix jours le dispositif ne serait pas verrouillé par le PS, pour qui, désormais, dans la déroute, le moindre député compte. L'UMP, elle, entend bien laisser vivre à ses côtés l' « UDF maintenue » des sortants centristes ralliés. Il a balayé d'un revers la diabolisation dont il était l' objet : « Mais je fais peur à qui ? » s'énervait-il chaque fois qu'on lui faisait observer que tout de même il devrait s'arrondir, sourire. Il reprochait à ses proches d'aller sur le terrain de ses adversaires : « Vous écoutez trop le petit milieu », disait-il. Lui se targuait de comprendre de mieux en mieux les Français, de voir dans leur regard ce qu'ils n'osaient exprimer. Au final, il leur aura davantage parlé de valeurs que de propositions. « J'ai contribué à la victoire de deux présidents », remarque Henri Guaino qui travaillait pourJacques Chirac en 1995. « Le diagnostic sur

la France

était le bon. » Et en même temps, à aucun moment, dans les derniers jours, ses amis ne l'ont vu céder à l'exubérance. Il ne pensait plus qu'à sa rencontre avec Ségolène Royal, puisque c'est à elle qu'il s'était préparé depuis six mois.

Des centaines de mails ont afflué dans les permanences de l'UMP après le débat pour demander si le candidat n'avait pas abusé du Lexomil. Les militants l'avaient trouvé ramolli, dans les cordes. Ils comprendront plus tard que c'était une stratégie. Pourtant, ceux qu'il avait réunis le 29 avril et le 30 en Corse pour préparer cette épreuve s'en étaient donné à coeur joie. Il y avait François Fillon, Claude Guéant, Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Rachida Dati, Valérie Pecresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand, Eric Besson et le petit cercle de ses conseillers : David Martinon, Laurent Solly, Franck Louvrier, François de

La Brosse...

« On ne s'est pas privé de lui dire des horreurs ! » se souvient l'un d'eux. Et parfois Nicolas Sarkozy est sorti de ses gonds. Mais on lui avait tellement dit que Ségolène Royal ne chercherait que cela. Mercredi soir, il voulait, pour la première fois de sa vie, être dominé, pour tenter de la démasquer, elle. Après le débat, il confiera : « Sur chaque sujet, j'avais cinq tiroirs pleins et je me répétais qu'il fallait que je n'en ouvre que deux ! » C'est Arno Klarsfeld qui résumait le mieux ce qu'il avait voulu faire : « Il était comme le maillot jaune qui sait qu'il ne doit pas gagner la dernière étape à Paris. »

Mercredi soir, sans vraiment oser se le dire, tous les amis de Nicolas Sarkozy pensaient qu'enfin il allait obtenir ce qu'il avait tellement désiré. Mais déjà ils le regardaient autrement. Il leur a annoncé qu'il irait, lundi et mardi, oublier le fracas de la campagne aux îles de Lérins, au monastère de Saint-Honorat. Il n'assistera donc pas aux cérémonies du 8 mai, comme l'avait fait Jacques Chirac au côté de François Mitterrand en 1995. Sans aucun mandat, il n'est pas encore président puisque la passation de pouvoir n'aura lieu que le 16 mai. A partir de mercredi, dans les Alpilles, il organisera son équipe, retrouvera ses amis ; il travaillera et se détendra. Déjà, paraît-il, il a plein d'idées pour montrer dès les premiers jours que sa présidence va être différente, moins compassée, plus ouverte, plus proche : « Pourquoi faudrait-il vivre enfermé entre l'Elysée et Brégançon ? » souffle un des siens.

Nicolas Sarkozy sait que tout recommence aujourd'hui, même s'il ne sait pas très bien comment. Partout, il a répété que la campagne présidentielle était une épreuve de vérité, qu'il fallait aller au bout de soi-même, de ses sentiments, de sa sincérité. « C'est une affaire d'amour, disait-il . On ne peut pas tricher. Les blessures et les interrogations de l'autre réveillent les siennes. » Tous ne comprenaient pas qu'il parle ainsi de lui, y compris parmi ses proches, auxquels il commençait d'échapper. Au bout des épreuves et aussi de luttes sans merci. A ses amis, il a encore répété la semaine dernière qu'il n'accomplirait qu'un seul mandat parce que, s'il se sentait si bien avec les Français, il se sentait seul dans un combat politique dont il avait découvert que la dureté et l'impudeur lui devenaient insupportables. Aucun ne l'a cru

Les défis d'ouverture de Nicolas Sarkozy

S amedi matin, Jacques Attali, qui a souvent raconté comment il avait fait venir dans l'équipe élyséenne de François Mitterrand deux petits jeunes, Royal et Hollande, expliquait comment, en 1983, le jeune maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy, l'avait appelé pour le rencontrer et lui dévoiler son ambition présidentielle. Ses interlocuteurs en ont conclu que l'ancien conseiller de François Mitterrand n'avait aucun doute sur l'issue du scrutin. Un peu plus tard, Jack Lang passait un coup de téléphone à Claude Guéant. La veille, Nicolas Sarkozy avait reçu Claude Allègre à son QG et lui avait dit qu'il aimerait travailler avec lui. Quand le président de l'UMP parlait d'ouverture, bien peu savaient qu'il avait de vraies conversations avec Bernard Kouchner ou Hubert Védrine, qu'Anne Lauvergeon était son amie depuis très longtemps, depuis qu'il essayait de la convaincre des mérites d'Edouard Balladur quand, comme François Mitterrand, elle prédisait la victoire de Chirac. Eric Besson, qui, dans un conflit d'une rare violence, a quitté Ségolène Royal pour lui, sera sans doute l'un des premiers remerciés : plus vrai que nature, paraît-il, il a « servi de Ségolène » dans les entraînements du candidat de l'UMP pour le débat télévisé du 3 mai.

12 mai 2007

Le taf...

Un petit commentaire sur le boulot...

Je travaille donc pour Anthea Languages... Une boite belge à l'origine, mais dont le patron a ouvert un bureau d'abord à Sophia Antipolis à deux pas du Ceram, et donc un bureau Nord Americain à Toronto...

Anthea Languages propose des services de traduction de documentation, de logiciel et de site Internet aux entreprises qui exportent ou qui souhaitent exporter... J'ai été pris en stage en tant que commercial pour développer le business au Canada après l'ouverture récente du bureau... Le marché canadien est vaste, il y a donc du potentiel, mais nous ne sommes pas seul sur le créneau, donc il y a du boulot... Je dois donc téléphoner aux clients potentiels pour leur proposer nos services de traductions... Assez enrichissant comme experiences puisqu'on part quasiment de 0 et que tout est à construire...

Je travaille dans le bureau qui se situe à Markham dans le Nord de Toronto... La Dream Team se compose du Sales Manager Hadi qui s'occupe des régions de Toronto, Vancouver et US, d'une Chef de Projet Alex hyper dynamique, on sait d'ou vient l'ambiance, on s'emmerde jamais grâce à Alex, et donc de deux stagiaires Angela (double nationalité française canadienne) future Chef de Projet et moi même Responsable de Comptes...

Quelques photos:

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Et une vue sur les jardins et les parkings:

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12 mai 2007

Concert de Norah Jones

Encore une fois, nous avons eu une chance inouie. Depuis 2 semaines avec ma collègue française Alex on cherhcait des places pour le concert de Norah Jones au Massey Hall de Toronto... Mais sans succés, toutes les places avaient été achetées et le concert était sold out...

jones

Dans une dernière tentative, une heure avant le concert vendredi 11 Mai, nous avons été voir au Massey Hall... Et avec surprise, le guichet était ouvert... Une nana nous apprend que des nouvelles places ont été mises en vente l'après midi même... 68$ pour voir Norah Jones... C'est partie...

Encore une fois, ça valait vraiment le coup... Norah Jones, petit bout de femme vous scotche à votre siège avec sa voix d'une puissance inouie et d'un mieleux hyper sensuel... Que du bonheur après une grosse semaine de boulot...

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Norah Jones vous avez réussi à me captiver pendant 2 heures. 2 heures pendant lesquelles on déconnecte complétement et on part avec vous dans les nuages de la tranquilité et de la jouissance musicale. Un avant gout du paradis ou tout parait apaisé et apaisant... Bravo, je suis conquis, charmé, et séduis, comme quoi une petite femme peut envoyer du lourd et scotcher aux sièges un public sans gueuler dans un micro avec des guitares éléctriques qui hurlent en fond... Belle et douée... Une femme tranquille et parfaite... Du bonheur à porter d'oreilles.

Come away with me... Je kiffais avant, je kiffe encore plus maintenant...

12 mai 2007

Les sept erreurs des finalistes

Temps de travail
Nicolas Sarkozy : "Le problème de

la France

est qu'il y a 1% de croissance de moins que les grandes démocraties, les grandes économies qui progressent dans le monde. Pourquoi? Parce qu'on travaille moins que les autres. […] Dix pays en Europe ont le plein emploi, cinq vraiment très fort. Je pense au Danemark, à

la Suède

, à l'Irlande, au Royaume-Uni et, d'une certaine façon, l'Espagne. Cela devrait vous frapper, Mme Royal, pas un seul d'entre eux n'a fait le partage du temps de travail. Pas un seul a fait les 35 heures. Monsieur Zapatero m'a dit que jamais il ne ferait les 35 heures en Espagne, qu'il ne voulait pas porter atteinte à la compétitivité des entreprises."

ERREUR: Les Français ne travaillent pas moins que les autres. Un de nos confrères de LEXPANSION s’est déjà intéressé à cette question. Comparée à six autres pays,

la France

affiche la durée hebdomadaire légale du travail la plus faible, 35 heures obligent. Mais elle est dans la moyenne en terme de durée annuelle effective du travail, qui tient compte des divers types de congés et des heures supplémentaires... En

2004, l

'ensemble des salariés français ont ainsi travaillé en moyenne 1531 heures. C'est bien moins que les Américains (1869 heures), que les Espagnols (1767 heures) et les Italiens (1715 heures). C'est proche des Britanniques (1631 heures). Et c'est plus que les Allemands (1468 heures) et surtout que les Pays-Bas (1378 heures).

L'Etat de

la France
Ségolène

Royal : "

La France

est endettée, plus de 20 000 euros par Français". A la fin 2006, la dette publique de

la France

au sens de Maastricht atteint 1142,2 milliards d’euros, soit 19 000 euros par Français, si l’on prend une population de 60 millions d’habitants.

Ségolène Royal : "Le nombre de travailleurs pauvres est de deux millions et demi". Si le chiffre a été avancé par Martin Hirsch, président d’Emmaüs, l’Insee ne comptabilise pour sa part que 1,8 million de travailleurs pauvres, c’est-à-dire une personne qui bien qu’active appartient à un ménage vivant en dessous du seuil de pauvreté. Pour une personne seule, ce seuil est de 645 euros par mois.

Ségolène Royal : "Un chômage qui touche trois millions de personnes". Selon l’Insee,

la France

comptait officiellement quelque 2,1 millions de chômeurs à la fin 2006, soit 8,7% de la population active. Un chiffre largement contesté par divers organismes. Selon le collectif Les autres chiffres du chômage, il faudrait au moins y ajouter deux millions de sans emploi (travailleurs à temps partiel, chômeurs dispensés de recherche d’emploi ou en activité réduite…)

Ségolène Royal : "Un déficit de la sécurité sociale qui s’élève à 11 milliards d’euros". En mars dernier, Xavier Bertrand, alors ministre de la santé, annonçait que le déficit de la sécurité sociale atteignait en 2006 8,7 milliards d’euros contre 11,6 milliards en 2005.

Nucléaire
Ségolène Royal: Savez-vous quelle est la part du nucléaire dans la consommation d'électricité en France?
Nicolas Sarkozy: Oui, mais confirmez-vous ce choix ? Nous avons, grâce au nucléaire, une indépendance sur l'électricité de

la France

à hauteur de la moitié.
Ségolène Royal: Vous défendez le nucléaire, mais vous ignorez la part du nucléaire.
Nicolas Sarkozy: Non. La moitié de notre électricité est d'origine nucléaire.
Ségolène Royal: Non, 17% seulement de l'électricité.
Nicolas Sarkozy: Ce n'est pas exact, Madame.

ERREUR : Aucun des deux candidats n’a raison. La part du nucléaire dans la production électrique française n'est ni de 17 %, ni de 50 %. En réalité, les 58 réacteurs nucléaires français fournissaient, en 2005, 78,5 % de l'électricité produite en France. Il s’agit pour le reste des énergies fossiles (11,5 %) et des énergies renouvelables (10 %). Les 17 % avancés par Ségolène Royal, correspondent à la contribution du nucléaire à la consommation finale énergétique française. Quant au 50% évoqués par Nicolas Sarkozy, ils sont à rapprocher des 42 % de l'énergie primaire d'origine nucléaire consommée en France en 2005.

Le réacteur EPR
Ségolène Royal : L'EPR n'est pas une centrale. Vous mélangez tout. C'est le prototype. De quelle génération?
Nicolas Sarkozy: C'est la quatrième génération.
Ségolène Royal: C'est la troisième génération.
Nicolas Sarkozy: Nous venons de le vendre à

la Finlande

, Madame. Les centrales nucléaires classiques ont une durée de vie. Les experts discutent, est-ce trente ans, cinquante ans pour le chapeau de couverture. Nous avons été obligés de déclencher les centrales de la quatrième génération, c'est le processus EPR qui a été acheté.
Ségolène Royal: C'est la troisième génération. Non,

la Finlande

a son prototype.

ERREUR : Au petit jeu de l'EPR (European pressurized reactor), c’est Ségolène Royale qui l’emporte. L'EPR est bien un prototype de troisième et non de quatrième génération. Le réacteur en construction en Finlande par Areva est le frère jumeau de celui qui sera érigé à Flamanville (Manche).

Les pôles de compétitivité
Les deux candidats s’écharpent pour savoir à qui revient le mérite de la création des pôles de compétitivité, zones de développement économique qui réunissent entreprises, centres de formation et de recherche engagés dans des projets innovants. « Qui les a crées ? » demande Nicolas Sarkozy. « Les entreprises pas vous. Ne vous l’attribuez pas », répond Ségolène Royal. Nicolas Sarkozy insiste : « Les pôles ont été créés en 2004, à la suite du rapport parlementaire remarquable de Christian Blanc. J’étais ministre des Finances. C’est alors que l’Etat les a crées. Cela ne pouvait pas être les régions, car les pôles sont des exonérations fiscales et sociales (…)».

PRECISION : Les deux candidats jouent ici sur les mots car si l’Etat a lancé un appel à projet à la suite du rapport parlementaire, ce sont ensuite les entreprises qui ont fait acte de candidature, avant d’être labellisées par l’Etat. La candidate socialiste met également en cause la mise en œuvre de ces pôles, qui n’ont pas, selon elle, bénéficié « des avantages fiscaux que vous aviez promis ». Ce que dément Nicolas Sarkozy. En tant que présidente de région, Ségolène Royal dit aussi avoir « attendu deux ans avant d’avoir l’accord du gouvernement pour ouvrir une usine de biocarburants à

la Rochelle

». Dans les faits, le processus d’aide publique est en effet assez long et complexe, notamment car le Conseil d’Etat a mis deux ans a définir les zones à en bénéficier. Sur les 1, 5 millions d’euros promis par l’Etat, seuls 900 millions ont pour l’instant été débloqués.

Bouclier fiscal
Au sujet du bouclier fiscal -qui plafonne à 60 % des revenus d'un contribuable le montant cumulé de ses impôts sur le revenu, sur la fortune, et de ses taxes d'habitation et foncière pour la résidence principale– appliqué pour la première fois à partir du 1er janvier 2007 pour les impôts payés en 2006, Ségolène Royal lance: « Quand je vois que le bouclier fiscal que vous venez d’instaurer vient d’autoriser une ristourne de 7 millions d’euros à une personne qui a dû être même très surprise d’ailleurs de les recevoir au nom du bouclier fiscal, je dis en effet qu’il faut faire attention aux injustices sociales et à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés».

Sarkozy n’est pas au courant… Pourtant, l’histoire est connue depuis le 28 avril. Le quotidien Libération a révélé dans un article qu’une « riche héritière a récemment perçu un chèque de 7,7 millions d'euros au titre d'un trop perçu fiscal», selon « une section parisienne de

la CGT-Impôts

». Notons une petite erreur dans l’article de Libération, qui affirme que « le principe [du bouclier] consiste à ne pas surtaxer (via l'ISF,

la CSG

ou l'impôt sur le revenu, IR) certaines catégories de contribuables, bénéficiant d'un important patrimoine mais d'un faible revenu annuel »: le bouclier fiscal ne concerne pas

la CSG

Ségolène Royal devra également réviser son dossier: cette dame n’a probablement pas été surprise de recevoir ce chèque puisque pour obtenir le remboursement de la part d’impôt qui excède la limite de 60% fixée par le bouclier, l’intéressé doit en faire la demande en adressant à son centre des impôts un formulaire!

Lois Fillon
Ségolène Royal veut « remettre à plat » les lois Fillon sur les retraites en prenant en compte « la pénibilité du travail pour décider de la durée de cotisation ». Nicolas Sarkozy rétorque : « La pénibilité du travail est déjà prise en compte dans les lois Fillon ».

PRECISION : Dans le texte, l’article 12 de la loi 2003-775, dans sa version consolidée au 31 décembre 2006, dit que « dans un délai de trois ans après la publication de la présente loi, les organisations professionnelles et syndicales représentatives au niveau national sont invitées à engager une négociation interprofessionnelle sur la définition et la prise en compte de la pénibilité.»

La candidate socialiste Ségolène Royal s’est emportée lors du débat présidentiel à propos de l’accès des enfants handicapés à l’école.

Selon Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France dans le Figaro, Ségolène Royal a mis en place en 2001 le plan handiscole, qui a ouvert l’accès aux écoles pour les enfants handicapés. Cette mesure a entraîné la création de 7000 postes d’assistants-éducateurs et d’auxiliaires de vie. Mais il y a eu un coup d’arrêt en 2002, avec des suppressions de postes. Ensuite, la loi sur le handicap du 11 février 2005 (votée par la droite sous le gouvernement Raffarin) a constitué une réelle avancée: "l’inscription des handicapés à l’école est désormais un droit. Avant, un simple avis négatif d’un directeur d’établissement scolaire fermait les portes à l’enfant. Aujourd’hui, il a l’obligation de l’accueillir. Et en cas d’impossibilité matérielle (trop d’escaliers par exemple), il doit préciser à la famille quelles sont les solutions alternatives existantes. La loi prévoit également la présence d’un enseignant référent pour suivre l’enfant pendant sa scolarité. Malheureusement, ça ne se traduit pas toujours dans les faits", souligne Jean-Marie Barbier.

Résultat des courses:

Nicolas Sarkozy l'emporterait sur Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle avec 53% (+1) des voix contre 47 (-1) pour la candidate socialiste, selon un sondage CSA-Cisco pour Le Parisien/I-TELE publié jeudi soir.

Ce sondage a été réalisé le 3 mai, au lendemain du face-à-face télévisé de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.

Dans cette enquête, 20% des personnes interrogées s'abtiendraient, voteraient blanc ou nul, soit un point de plus que lors du sondage du 25 avril.

S'agissant des transferts de vote du premier au second tour, 37% (-10) des électeurs de M. Bayrou se portent sur Mme Royal, 30% sur M. Sarkozy (-5) et 33% (+15) s'abstiennent.

Les électeurs de Mme Royal se portent à 92% (-5) sur la candidate, à 4% (+3) sur M. Sarkozy et 4% (+2) s'abstiennent.

Les électeurs de M. Sarkozy se portent à 94% (+2) sur le candidat UMP, aucun (-1) sur Mme Royal et 6% (-1) s'abstiennent.

Ceux de Jean-Marie le Pen choisissent à 72% (+11) M. Sarkozy, 16% (-5) Mme Royal et 12% (-6) s'abstiennent.

A la question: "lequel des deux finalistes de la présidentielle avez-vous trouvé le plus convaincant?", 47% de ceux qui "ont vu ou entendu parler du débat" désignent Nicolas Sarkozy contre 35% Ségolène Royal. 15% répondent ni l'un, ni l'autre, 3% ne se prononcent pas.

A cette question, 44% de l'électorat de François Bayrou choisissent M. Sarkozy, 27%, Mme Royal, 27%, ni l'un ni l'autre et 2% ne se prononcent pas. 82% de l'électorat de Jean-Marie Le Pen désignent M. Sarkozy, 12% Mme Royal et 6% ni l'un, ni l'autre.

Concernant les qualificatifs des deux candidats, 58% ont trouvé Mme Royal "sympathique" (33%, M. Sarkozy), 47%, "sincère" (39%, M. Sarkozy), 47% "proche de leurs préoccupations" (41%, M. Sarkozy), 45% "capable de rassembler" (44%, M. Sarkozy).

A l'inverse, 48% ont jugé M. Sarkozy "capable de défendre l'intérêt général" (42%, Mme Royal), 49% "combatif" (42%, Mme Royal), 55% "facile à comprendre" (38%, Mme Royal), 52% estiment qu'il "a l'étoffe pour faire un bon président" (35%, Mme Royal), et 55% considère qu'il "maîtrise ses dossiers" (30%, Mme Royal).

Sondage réalisé le 3 mai par téléphone auprès d'un échantillon de 1005 personnes âgées de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas.

L'institut CSA rappelle que ces résultats d'intentions de vote doivent être interprétés comme des rapports de force à la date de l'enquête et en aucun cas comme prédictifs des résultats du jour du vote.

On connait la suite...

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